Fleurs de Bach : Aigremoine
Aigremoine (Agrimony, Agrimonia eupatoria ou odorata)
Tout ce qui concerne la difficulté à voir ses problèmes, à les accepter et à les confronter est en rapport avec l'Aigremoine.
Très répandue dans toute l’Europe, son nom vient du grec « argemone », qui signifie « taie de l’œil », en rapport avec ses propriétés ophtalmologiques.
Aujourd’hui un peu oubliée, ses propriétés médicinales sont connues depuis la Préhistoire. L’Aigremoine est anti-inflammatoire, diurétique, cicatrisante et astringente. En infusion, on l’utilise pour tous les problèmes ORL, les troubles digestifs, le diabète et le surpoids. Elle a longtemps eu la réputation de guérir les empoisonnements (venin, intoxications alimentaires), de favoriser le développement de la mémoire et de ralentir la baisse de la vue.
Intégrée par le Dr Bach dans soin système thérapeutique en août 1930, le Dr Bach la décrit comme la flèche d’un clocher dont les graines seraient de petites cloches. Pouvant atteindre jusqu’à 1 mètre de haut, elle s’élance énergiquement vers le ciel. Ses fleurs jaunes à 5 pétales poussent en grappe le long d’une tige unique rude et velue et les graines qui surmontent ces fleurs portent de petits crochets qui s’accrochent aux vêtements.
Floraison : de juin à août.
Mode de préparation de l’élixir : par la méthode solaire.
Ses indications découlent de sa forme. Les fleurs jaunes, symboles de gaieté, sont posées sur une tige rude et dépouillée. Autrement dit, l’être exprime extérieurement des sentiments joyeux plaqués sur une tristesse ou une vision du monde plus sombre. La personne Aigremoine cache ses soucis et, par manque de confiance », pour se rassurer ou fuir ses soucis, peut user de drogues, de stimulants, s’inventer un personnage et chercher compulsivement le contact avec les autres (comme les graines qui s’accrochent au promeneur). Ici est la clef du personnage : un besoin profond de communication et d’harmonie. C’est pourquoi il ne peut envisager d’être en désaccord avec son entourage. En fait, Aigremoine semble tout entier tourné vers l’extérieur, refusant de descendre en lui et d’envisager ses problèmes, ce qui le prive de ses richesses intérieures
Sensations, sentiments liés : la dépendance.
Autres signes possibles : Votre nervosité est soit rentrée, refoulée (ce qui vous fait fumer ou boire de l’alcool), soit exubérante jusqu’au maniérisme. Vous passez par des phases possibles de mythomanie. Vous attachez une grande importance au regard de l’autre. Vous pouvez accepter l’humiliation par crainte d’un conflit. Vous montrez difficilement vos sentiments profonds. Apparemment indifférent à ce qui vous touche, vous pouvez laisser éclater la colère quand vous êtes en difficulté. Vous refusez de vous analyser ou de parler de vos émotions avec les autres. D’ailleurs, vous n’aimez pas fouiller en vous. Vous évitez de vous retrouver seul.
Enfant : Il cache ses souffrances par une apparente gaité. Quand il est seul, il peut paraitre boudeur. Docile et sociable, il est soucieux de plaire à ses parents, copains et enseignants.
L’élixir apporte : de l’objectivité, l’acceptation de soi génératrice de joie, une capacité à relativiser ses problèmes et à les exprimer simplement, une distanciation retrouvée par rapport aux problèmes personnels qui ne seront plus ressassés, l’acceptation d’en parler avec un proche ou un psy. Le caractère retrouve sa stabilité, le sujet retrouve son optimisme et arrête l’intoxication médicamenteuse, tabagique ou alcoolique éventuelle.
Sources : Paul FERRIS, Le Guide des fleurs du Docteur
Bach, Marabout ; Dr Roger HALFON, Guide Pratique des fleurs de Bach,
Editions Trajectoire